Domaines Ducaux : Différence entre versions
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Peu de temps après que Nehtr Gunh posa le pied sur la plus grosse lune d’Antarion, une sonde explora ce qui semblait être un champ d’astéroïdes en orbite autour de la planète. L’étude des images recueillies montra qu’il s’agissait en fait de débits d’un grand nombre de vaisseaux spatiaux, d’une technologie apparemment très avancée aux vues de leur taille. Des missions habitées furent envoyées explorer ces astronefs, signes d’une vie extra-antarienne, mais il fallut attendre quelques années pour la technologie informatique soit assez avancée pour stocker et décrypter les données des ordinateurs trouvés à bord. | Peu de temps après que Nehtr Gunh posa le pied sur la plus grosse lune d’Antarion, une sonde explora ce qui semblait être un champ d’astéroïdes en orbite autour de la planète. L’étude des images recueillies montra qu’il s’agissait en fait de débits d’un grand nombre de vaisseaux spatiaux, d’une technologie apparemment très avancée aux vues de leur taille. Des missions habitées furent envoyées explorer ces astronefs, signes d’une vie extra-antarienne, mais il fallut attendre quelques années pour la technologie informatique soit assez avancée pour stocker et décrypter les données des ordinateurs trouvés à bord. | ||
− | Néanmoins cette découverte raviva les croyances antariennes en un peuple divin vivant dans les étoiles, qui avait combattu le mal en des temps très anciens pour ensuite créer les neufs mondes qui abriteraient leurs descendants. Mais le mal dans un dernier souffle avait, pour se venger, insufflé l’obscurité entre les mondes pour les séparer et les cacher à leurs créateurs. Ceux-ci sont alors descendus dans chacun des mondes afin de les diriger et tenter de vaincre les ténèbres pour réunifier les mondes. C’est cette croyance qui maintenait au trône la lignée des rois descendant d’Antaris qui avaient mené une grande croisade dans les premiers âges afin d’unifier les | + | Néanmoins cette découverte raviva les croyances antariennes en un peuple divin vivant dans les étoiles, qui avait combattu le mal en des temps très anciens pour ensuite créer les neufs mondes qui abriteraient leurs descendants. Mais le mal dans un dernier souffle avait, pour se venger, insufflé l’obscurité entre les mondes pour les séparer et les cacher à leurs créateurs. Ceux-ci sont alors descendus dans chacun des mondes afin de les diriger et tenter de vaincre les ténèbres pour réunifier les mondes. C’est cette croyance qui maintenait au trône la lignée des rois descendant d’Antaris qui avaient mené une grande croisade dans les premiers âges afin d’unifier les tribus peuplant la planète en une seule société vouée à la religion et la recherche des huit autres mondes. |
− | L’étude du carnet de bord du capitaine d’un des vaisseaux dévoila l’histoire d’une bataille qui aurait fait rage en l’an 905 de l’ère de l’indépendance, contre un ennemi venu des confins de l’espace. Ce capitaine nommé Ahniet Antaris parlait d’un pacte entre les « neuf ducs », les unifiant pour la défense de leurs peuples. Le journal se terminait lorsqu’Antaris déclarait quitter son vaisseau en perdition pour rejoindre la planète « ravagée par les forces obscures qui se sont déchainées sur la galaxie ». La dernière phrase était « En | + | L’étude du carnet de bord du capitaine d’un des vaisseaux dévoila l’histoire d’une bataille qui aurait fait rage en l’an 905 de l’ère de l’indépendance, contre un ennemi venu des confins de l’espace. Ce capitaine nommé Ahniet Antaris parlait d’un pacte entre les « neuf ducs », les unifiant pour la défense de leurs peuples. Le journal se terminait lorsqu’Antaris déclarait quitter son vaisseau en perdition pour rejoindre la planète « ravagée par les forces obscures qui se sont déchainées sur la galaxie ». La dernière phrase était « En espérant vivre enfin en paix après cette triste victoire ! - Capitaine Antaris, commandant du Noémia, dernier officier survivant, le 6 Albohr de l’an 905 de l’ère d’indépendance ». |
Poussés par l’espoir de découvrir leurs frères quelque part dans la vaste étendue de l’univers, les Antariens se développèrent très rapidement, voyageant toujours plus loin dans la galaxie, explorant de nouveaux mondes inhabités. Bientôt le roi se proclama empereur d’Antaris et son empire gravitait autour de dizaines de soleils. | Poussés par l’espoir de découvrir leurs frères quelque part dans la vaste étendue de l’univers, les Antariens se développèrent très rapidement, voyageant toujours plus loin dans la galaxie, explorant de nouveaux mondes inhabités. Bientôt le roi se proclama empereur d’Antaris et son empire gravitait autour de dizaines de soleils. | ||
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Un très vieil anneau de taille impressionnante avait été découvert en orbite autour de Sédonia, une grande géante rouge abritant dans son champ gravitationnel bon nombre de lunes colonisées. Aucun scientifique n’était capable de fournir une théorie valable sur cet objet étrange qui semblait être une porte vers un autre univers, d’après des gravures trouvées à sa surface. C’est un archéologue qui après des années de recherches sur cet édifice qui l’intriguait au plus haut point, découvrit un lien entre les vestiges de la flotte en orbite autour d’Antarion et ce qui s’avérait être effectivement une porte spatiale. En étudiant les documents trouvés à bord du vaisseau du capitaine Antaris (le seul encore à peu près en bon état) il pu fournir un mode d’emploi détaillé de la porte, ainsi que le matériel nécessaire à son ouverture, qu’il présenta à l’empereur en personne. | Un très vieil anneau de taille impressionnante avait été découvert en orbite autour de Sédonia, une grande géante rouge abritant dans son champ gravitationnel bon nombre de lunes colonisées. Aucun scientifique n’était capable de fournir une théorie valable sur cet objet étrange qui semblait être une porte vers un autre univers, d’après des gravures trouvées à sa surface. C’est un archéologue qui après des années de recherches sur cet édifice qui l’intriguait au plus haut point, découvrit un lien entre les vestiges de la flotte en orbite autour d’Antarion et ce qui s’avérait être effectivement une porte spatiale. En étudiant les documents trouvés à bord du vaisseau du capitaine Antaris (le seul encore à peu près en bon état) il pu fournir un mode d’emploi détaillé de la porte, ainsi que le matériel nécessaire à son ouverture, qu’il présenta à l’empereur en personne. | ||
− | Un groupe de scientifiques et | + | Un groupe de scientifiques et d’archéologues fut délégué pour tenter d’ouvrir le portail. Il fallu deux an pour bâtir une centrale à énergie suffisamment puissante pour déclencher l’ouverture vers la seule adresse trouvée dans le journal de bord d’Antaris. Un groupe de volontaires emprunta le passage ainsi ouvert, qui se referma derrière eux : une surtension énorme avait fait fondre le réacteur de la centrale. Les Antariens n’eurent pas le temps de la reconstruire que la porte se rouvrait, quelques mois après, laissant passer un vaisseau d’origine inconnu qui s’identifia dans la langue Antarienne : l’expédition avait découvert un empire semblable au leur de l’autre côté du portail et revenait avec des ambassadeurs. C’était le premier contact entre deux des « neufs mondes ». |
Deux cent ans se sont écoulés depuis, deux siècles qui ont vu les descendants d’Ahniet Antaris, Karl Kohrn, Halar Zhelth (dit Sombre-Lune), Ashar Rheanis, Tamano Guerzan, Luna Frajar, Noelia Sassalis, Jeran Tahmod et Khalua Isialis comme ils l’étaient autrefois. Une société féodale très complexe et très organisée s’est mise en place, avec à sa tête le conseil des ducs constitué des neufs chefs des neufs mondes, dits duchés, et toute une hiérarchie, des codes, des mœurs qui gouvernent l’ensemble des Domaines Ducaux. | Deux cent ans se sont écoulés depuis, deux siècles qui ont vu les descendants d’Ahniet Antaris, Karl Kohrn, Halar Zhelth (dit Sombre-Lune), Ashar Rheanis, Tamano Guerzan, Luna Frajar, Noelia Sassalis, Jeran Tahmod et Khalua Isialis comme ils l’étaient autrefois. Une société féodale très complexe et très organisée s’est mise en place, avec à sa tête le conseil des ducs constitué des neufs chefs des neufs mondes, dits duchés, et toute une hiérarchie, des codes, des mœurs qui gouvernent l’ensemble des Domaines Ducaux. | ||
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Version du 12 mai 2013 à 16:10
Histoire
La petite planète Antarion entrait tout juste dans l’ère spatiale : les premières fusées emportaient dans le fracas de leurs moteurs de conception rustique des sondes puis des missions habitées qui allaient explorer l’espace froid baigné dans la douce lumière bleuté de l’étoile Myhaniar.
Peu de temps après que Nehtr Gunh posa le pied sur la plus grosse lune d’Antarion, une sonde explora ce qui semblait être un champ d’astéroïdes en orbite autour de la planète. L’étude des images recueillies montra qu’il s’agissait en fait de débits d’un grand nombre de vaisseaux spatiaux, d’une technologie apparemment très avancée aux vues de leur taille. Des missions habitées furent envoyées explorer ces astronefs, signes d’une vie extra-antarienne, mais il fallut attendre quelques années pour la technologie informatique soit assez avancée pour stocker et décrypter les données des ordinateurs trouvés à bord.
Néanmoins cette découverte raviva les croyances antariennes en un peuple divin vivant dans les étoiles, qui avait combattu le mal en des temps très anciens pour ensuite créer les neufs mondes qui abriteraient leurs descendants. Mais le mal dans un dernier souffle avait, pour se venger, insufflé l’obscurité entre les mondes pour les séparer et les cacher à leurs créateurs. Ceux-ci sont alors descendus dans chacun des mondes afin de les diriger et tenter de vaincre les ténèbres pour réunifier les mondes. C’est cette croyance qui maintenait au trône la lignée des rois descendant d’Antaris qui avaient mené une grande croisade dans les premiers âges afin d’unifier les tribus peuplant la planète en une seule société vouée à la religion et la recherche des huit autres mondes.
L’étude du carnet de bord du capitaine d’un des vaisseaux dévoila l’histoire d’une bataille qui aurait fait rage en l’an 905 de l’ère de l’indépendance, contre un ennemi venu des confins de l’espace. Ce capitaine nommé Ahniet Antaris parlait d’un pacte entre les « neuf ducs », les unifiant pour la défense de leurs peuples. Le journal se terminait lorsqu’Antaris déclarait quitter son vaisseau en perdition pour rejoindre la planète « ravagée par les forces obscures qui se sont déchainées sur la galaxie ». La dernière phrase était « En espérant vivre enfin en paix après cette triste victoire ! - Capitaine Antaris, commandant du Noémia, dernier officier survivant, le 6 Albohr de l’an 905 de l’ère d’indépendance ».
Poussés par l’espoir de découvrir leurs frères quelque part dans la vaste étendue de l’univers, les Antariens se développèrent très rapidement, voyageant toujours plus loin dans la galaxie, explorant de nouveaux mondes inhabités. Bientôt le roi se proclama empereur d’Antaris et son empire gravitait autour de dizaines de soleils.
Un très vieil anneau de taille impressionnante avait été découvert en orbite autour de Sédonia, une grande géante rouge abritant dans son champ gravitationnel bon nombre de lunes colonisées. Aucun scientifique n’était capable de fournir une théorie valable sur cet objet étrange qui semblait être une porte vers un autre univers, d’après des gravures trouvées à sa surface. C’est un archéologue qui après des années de recherches sur cet édifice qui l’intriguait au plus haut point, découvrit un lien entre les vestiges de la flotte en orbite autour d’Antarion et ce qui s’avérait être effectivement une porte spatiale. En étudiant les documents trouvés à bord du vaisseau du capitaine Antaris (le seul encore à peu près en bon état) il pu fournir un mode d’emploi détaillé de la porte, ainsi que le matériel nécessaire à son ouverture, qu’il présenta à l’empereur en personne.
Un groupe de scientifiques et d’archéologues fut délégué pour tenter d’ouvrir le portail. Il fallu deux an pour bâtir une centrale à énergie suffisamment puissante pour déclencher l’ouverture vers la seule adresse trouvée dans le journal de bord d’Antaris. Un groupe de volontaires emprunta le passage ainsi ouvert, qui se referma derrière eux : une surtension énorme avait fait fondre le réacteur de la centrale. Les Antariens n’eurent pas le temps de la reconstruire que la porte se rouvrait, quelques mois après, laissant passer un vaisseau d’origine inconnu qui s’identifia dans la langue Antarienne : l’expédition avait découvert un empire semblable au leur de l’autre côté du portail et revenait avec des ambassadeurs. C’était le premier contact entre deux des « neufs mondes ».
Deux cent ans se sont écoulés depuis, deux siècles qui ont vu les descendants d’Ahniet Antaris, Karl Kohrn, Halar Zhelth (dit Sombre-Lune), Ashar Rheanis, Tamano Guerzan, Luna Frajar, Noelia Sassalis, Jeran Tahmod et Khalua Isialis comme ils l’étaient autrefois. Une société féodale très complexe et très organisée s’est mise en place, avec à sa tête le conseil des ducs constitué des neufs chefs des neufs mondes, dits duchés, et toute une hiérarchie, des codes, des mœurs qui gouvernent l’ensemble des Domaines Ducaux.
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